100 organisations de développement publient désormais leurs données par le biais de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA)

  • 20 novembre 2012

Le Secrétariat de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA) est ravi d’annoncer que, cette semaine, ONU-Femmes est devenue la 100e signataire de l’Initiative.

La Secrétaire d’État au Développement international   Justine Greening   a déclaré :

« Le lancement de l’IITA en 2009 a marqué un changement radical dans le programme mondial en faveur de la transparence, des engagements politiques et publics annoncés aux mesures fermes ayant été prises. Et aujourd’hui, l’IITA ne cesse de progresser. Il convient de féliciter les 35 membres de l’IITA et les 100 signataires. La communauté de l’IITA a démontré que lorsque des organisations s’engagent à être plus ouvertes et responsables, leur action forme un tout cohérent et non un amalgame d’initiatives éparses.

Mais il reste encore beaucoup à faire – tant du point de vue de l’augmentation du nombre d’entités publiant des données conformément à la norme de l’IITA que de celui de l’amélioration de la qualité des données. J’exhorte toutes les organisations, quelle que soit leur taille, à publier leurs données conformément à la norme de l’IITA. C’est à cette seule condition que les activités de développement peuvent être vraiment efficaces, efficientes et responsables. »

Une liste complète des signataires de l’IITA peut être consultée dans le Registre de l’IITA. Lancée à Accra (Ghana) en 2008, l’IITA cherche à répondre aux demandes de données sur le développement en travaillant avec les donateurs et les partenaires d’exécution pour rendre les données disponibles de façon constante, comparable et coordonnée, éliminant ainsi les obstacles qui continuent d’entraver une prise de décisions éclairée en matière d’aide. Les utilisateurs des données doivent pouvoir accéder aux informations dont ils ont besoin au moment et à l’endroit désirés, qu’il s’agisse de citoyens des pays bénéficiaires d’aide, de donateurs gérant les budgets consacrés à l’aide,  de gouvernements et de parlementaires, ou encore d’organisations de la société civile.

Le Royaume-Uni a été le premier gouvernement à publier ses données par le biais de l’IITA et il y a inclus des déclarations de transactions entièrement ventilées ainsi que des budgets d’activités prospectifs. La Suède a été la première à publier l’ensemble des liens vers les documents relatifs à ses activités tandis que la République démocratique du Congo a été le premier pays bénéficiaire à commencer à utiliser les données de l’IITA. Outre les gouvernements, dans le monde des ONG, le Fonds mondial a été la première à publier des résultats, et Oxfam, la première ONG internationale à suivre cet exemple. La Fondation Hewlett a été la première fondation à publier des données par le biais de l’IITA, et la Banque mondiale, la première organisation multilatérale de donateurs à faire de même.

Tout en célébrant cette étape importante pour l’IITA, il nous tarde également de travailler à l’avenir avec nos nombreux partenaires en vue d’élargir et de développer le processus de l’IITA pour encourager la transparence des données relatives à l’aide à l’échelle internationale.